mercredi, mars 29, 2006

définition tardive de la procrastination

la définition arrive un peu tard mais dans le sens de lecture intemporel ça passe
j'avais prévu de le remettre à demain, mais la lecture de la rubrique réagir, de cette définition, m'a fait changer d'avis
extrait de Wikipédia

La procrastination est un terme relatif à la psychologie qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions (ou beaucoup plus !), qu'elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non. Le « retardataire chronique » n'arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque ça ne lui procure pas de gratification immédiate.


éthymologie
PROCRASTINATION, substantif féminin (Littéraire). Tendance à différer, à remettre au lendemain une décision ou l’exécution de quelque chose. Cette habitude, vieille de tant d’années, de l’ajournement perpétuel, de ce que M. de Charlus flétrissait sous le nom de procrastination (Proust, La prisonnière, 1922, p.86).
Att. dans Ac. 1935. Étymologie et Histoire 1520 (G. MICHEL, tr Suétone, I, 17 vo ds HUG.) ; très rare avant le XIXe siècle, où il est employé par ironie. Emprunté au latin procrastinatio «ajournement, délai» (ce n'est pas du franglais).
Synonymes : temporisation, ajournement (atermoiement est utilisable également, mais possède une certaine connotation d’attente d’un moment plus favorable qui n’existe pas dans le terme « procrastination »)


Le Tetris constitue une approche de traitement intéressante tant du perfectionnisme que de la procrastination. Dans ce jeu, en effet, mieux vaut prendre une décision approximative tout de suite que la meilleure trop tard, et quelques centaines de parties ont vite fait d’en convaincre. Il est sans doute à cet égard significatif que le jeu ait été conçu dans un pays réputé pour sa bureaucratie.

Profil et comportements types
Cette tendance apparaît souvent au fil des études (cela peut débuter dès l'école primaire) et affecte en particulier des étudiants doués, habitués à réussir les épreuves avec aisance et à être reconnus pour leur talent. Devant soutenir un effort inhabituel face à une difficulté, ils perdent confiance en eux et ressentent une angoisse. Comme beaucoup de problèmes psychologiques, la procrastination dépend du milieu familial. Une famille véhiculant l'idée selon laquelle la société est un espace très compétitif, des parents ayant des attentes démesurées, prédisposent à ce problème.
La majorité des personnes affectées par la procrastination l'est en général aussi par le « perfectionnisme », c’est-à-dire la tendance d’une personne à estimer inacceptable un travail qui ne soit pas fait à la perfection. Comme il est rare de pouvoir atteindre la perfection autrement que par essais et erreurs et que la personne n’accepte pas l’idée de faire une erreur, elle contourne le problème en ne faisant rien : par exemple la nécessité d’un rangement ou d’un classement est sempiternellement différée parce qu’on n’a pas le temps de faire quelque chose de parfait, et on ne fait donc rien du tout. Cependant, être un « retardataire » ne signifie pas ne rien faire. Au contraire, le sujet peut être pris d'une véritable frénésie d'activités (aller faire les courses, entamer un grand ménage de printemps, repeindre les volets, prendre des nouvelles de la grand-mère, faire de la maintenance informatique...), tant que celles-ci ne possèdent aucun rapport avec LA tâche problématique (faire un rapport).
La procrastination peut se développer à différents niveaux, du bénin au malin. Si elle se concentre sur des choses sans conséquence (faire la vaisselle, remplir sa déclaration de revenus...), le sentiment de protection qu'elle apporte peut valoir au 'retardataire' tous les tracas qui s'ensuivent... Mais dans certains cas sévères, elle peut amener divorces, pertes d'emploi, voire problèmes juridiques.


Comment (ré)agir
La confiance en soi est un bon moyen de lutter contre la procrastination. Elle peut s’acquérir en (ré)apprenant à réaliser et réussir, de petites choses, de plus en plus ambitieuses (voir les travaux de Rita Emmett ou les techniques proposées par Mmes. Burka et Yuen). Une autre approche consiste à se détacher du besoin d’être évalué, mais celle-ci peut nécessiter une thérapie plus lourde. Comme pour tout traitement d'un trouble psychologique, être soutenu de manière fiable est positif, surtout pour faire comprendre au retardataire qu'on peut l'apprécier pour lui et non pour ses seules performances. Il est souvent aussi nécessaire d'apprendre à se fixer des objectifs réalistes, qui peuvent se subdiviser en plus petits facilement atteignables. Les retardataires ont en effet tendance à se fixer sur l'objectif le plus lointain et impressionnant en oubliant des objectifs plus simples avant. Il leur est également difficile d'estimer le temps dont ils disposent réellement ce qui leur permet de se fixer des délais intenables (et d'autant plus stressant).
Pour l'entourage, face à un retardataire qui paraît être sourd comme un pot à chaque conseil, récrimination ou menace, il devient vite nécessaire pour chacun de savoir faire la part des choses, de rester détaché et de louvoyer entre ses intérêts propres et ceux de la relation. À défaut, le risque est d'être bloqué dans un cercle vicieux (encouragements répétés, déception de les voir sans effet, irritation de ne voir aucun changement, match nul et retour au début) qui peut mener à terme à la rupture de la relation. Trop de remarques, même proférées avec les meilleures intentions du monde, et le retardataire se sentira talonné ; il ressentira d'autant plus de pression pour l'exécution de cette tâche, qui devra être d'autant plus accomplie parfaitement. Résultat, il aura encore plus de mal à s'y mettre et esquivera la discussion (il peut même vous fuir physiquement).


cuisine innovante

parution du livre The Google Story, un beau panagérique* sur les vertus des self made men, par contre le menu de la cantine de Google apparaît comme des plus attractifs
la capacité d'innovation d'une entreprise dépend elle de la taille de la structure, les découvertes sont-elles le fruit de processus collectif, de génie individuel, de hasard et d'environnement?
vaste tambouille intellectuelle, remue méninge dans le frigo


*Discours de cérémonie, composé pour chanter la gloire d'une personne illustre, permettant d'en faire l'éloge, l'apologie. Discours à la louange d'une personne, d'une nation, d'une cité. Parole, écrit à la louange de quelqu'un. Excessif, il devient dithyrambique.

procrastination


des animations totalement délirantes de l'artiste Michel Herreria

http://m.herreria.free.fr/commentDire32.php

vu sur le site de la revue Le Passant Ordinaire
http://www.passant-ordinaire.com/default.asp








Foucault fin, "les aboiements de son épouvante" et la raison

par Matthieu Potte-Bonneville (reprise d'extraits)

Une sage partition des rôles: à la philosophie l'analyse logico-linguistique ds notions, à la politique l'invocation des grands principes et la dénonciation des souffrances planétaires.
On en voit aujourd'hui le résultat: la philosophie universitaire devient une scolastique peu soucieuse des brûlures du monde, et la politique un mélange de gestion satisfaite et d'indignation inarticulée.
Une pensée indifférente, une critique indifférenciée.

Pour Foucault, il faut repérer sous les oppositions trop grosses la découpe fine et mobile des relations de pouvoir.
Examiner l'histoire des instances (la conscience, l'individu) ou des aspirations (la vérité, la reconnaissance, le droit) dont nous croyons qu'elles nous protègent, de toute éternité, des excès de la force, quand elles en forment peut-être l'un des efforts récents, et l'un des plus sûrs ressorts.

Il y a une économie des supplices, un art de la relégation, des violences variées et savantes, liées aux mille fibres de l'époque où elles ont lieu, aux valeurs sociales et aux principes moraux qui y ont cours et qu'elles semblent pourtant contredire.

Foucault fait sortir la minutie conceptuelle du champ clos des questions d'école, il met l'analyse dans le politique. Mais à rebours, il met l'intolérable dans la philosophie, l'embarrasse de questions critiques au sens où elles la mettent en crise, tant la raison s'y affronte à des miroirs où elle ne peut ni se retrouver ni se reconnaître.
Comment la méditation cartésienne peut-elle cohabiter, dans l'archivage de l'âge classique, avec les milliers de pages où Thorin, dément furieux, consignait "les aboiements de son épouvante"?
Que pense la médecine expérimentale de s'être d'abord annoncée dans les pages de Sade?
Ou les sciences humaines d'avoir été, dès le berceau, surveillantes et panoptiques*?

Que peut faire la pensée de cete promiscuité avec une menace qui, tout à la fois, l'étaie et la défait, la soutient et l'inquiète?
"Il y a un quelque chose qui détruit ma pensée" pour Artaud

Ce qui vient ainsi obscurcir la clarté du concept, ce n'est pas une "condition humaine" éternellement malheureuse, mais une expérience à chaque fois déterminée: à chaque domaine ses gouffres, à chaque époque ses interstices. Ces "craquelures", ces "secousses sourdes" forment la condition d'(im)possibilité de sa pensée, le lieu depuis lequel se laisse voir, et écrire, une autre histoire de l'asile, de la prison ou de la sexualité.

Façon, non de "réconcilier" théorie et pratique, mais d'organiser entre elles une sorte d'effraction réciproque. Refuser de choisir entre la radicalité et la précision, entre la lutte et la contre-expertise, entre le souci de comprendre et celui de ne rien céder.




pour s'abonner aux Inrockuptibles
http://www.shop.lesinrocks.com/shop/department.cfm?DepartmentId=36

...il faut penser aux marges...

*Le panoptique est un type d'architecture carcérale imaginée par le philosophe Jeremy Bentham. L'objectif de la structure panoptique est de permettre à un individu d'observer tous les prisonniers sans que ceux-ci ne puissent savoir s'ils sont observés, créant ainsi un « sentiment d'omniscience invisible » chez les détenus.
En somme, on inverse le principe du cachot; ou plutôt de ses trois fonctions - enfermer, priver de lumière et cacher - on ne garde que la première et on supprime les deux autres. La pleine lumière et le regard d’un surveillant captent mieux que l’ombre, qui finalement protégeait. La visibilité est un piège. (…) Avec le panoptique, un assujettissement réel naît mécaniquement d’une relation fictive. De sorte qu’il n’est pas nécessaire d’avoir recours à des moyens de force pour contraindre le condamné à la bonne conduite, le fou au calme, l’ouvrier au travail… (…) Celui qui est soumis à un champ de visibilité, et qui le sait, reprend à son compte les contraintes du pouvoir ; il devient le principe de son propre assujettissement. » (Michel Foucault, Surveiller et punir, 1975)
L'idée de Bentham dérive de plans d'usine mis au point pour une surveillance et une coordination efficace des ouvriers. Ces plans furent mis au point par son frère Samuel, dans l'objectif de simplifier la prise en charge d'un grand nombre d'hommes. Bentham compléta ce projet en y mêlant l'idée de hiérarchie contractuelle : par exemple, une administration ainsi régie (par contrat, s'opposant à la gestion de confiance) dont le directeur aurait un intérêt financier à faire baisser le taux d'accidents du travail. Le panoptique fut aussi créé pour être moins cher que les autres modèles carcéraux de l'époque en nécessitant moins d'employés.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Panoptique

compagnons de lutte... et plus si affinités


dans la jungle capitaliste, le zèbre peut toujours s'appuyer tout en gardant ses distances, sur les classes laborieuses, enragées et enfermées... les sauvageons aux dents longues
pour la lutte dans le travail, dans les corps
l'alliance de la panthère rose et le zèbre en noir et blanc

Une passion dans le désert, Balzac, l'histoire d'amour entre un soldat perdu et une panthère
la zoophilie participe à la lutte des classes, pendant les vacances d'été , pas cher! 1,55 euros
http://www.lelibraire.com/din/tit.php?Id=45818

LQR: CQFD

titre et article tiré d'une critique du Nouvel Observateur, sur l'ouvrage de Eric Hazan, pour prolonger la note sur la précarité, la lecture d'ouvrage comme Bonjour Paresse ou La société malade de sa gestion
LQR: "Lingua Quintae Respublicae", la langue de la Vème République aurait véhiculé la pensée du néolibéralisme
"Enoncer signifie produire" selon Mallarmé
les "exclus", ceux qui vivent dans la misère, autrefois les exploités, ne peuvent s'opposer à des "exclueurs"
les pauvres sont devenus des "personnes de condition modeste"
les chômeurs, des "demandeurs d'emploi"
les grèves violentes, des "mouvements sociaux"
les licenciements secs, des "restructurations"
les patrons autocratiques, des "entrepreneurs"

LQR. La propagande du quotidien, Eric Hazan, Raisons d'Agir, 124 p., 6 euros
http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2912107296


Selon Daniel Cohen, la place du tissu relationnel et familial dans la société française assure un filet de sécurité par rapport aux faibles protections syndicales, mais n'avantage que les personnes déjà protégées et favorisées (jeunes des universités contre jeunes des banlieues)
l'aristocratie est devenue une méritocratie, qui bloquée n'avantage plus que certains, retour à l'envoyeur, retour du refoulé, gérontocratie et aristocratie

conférence sur le juste salaire

une enquête réalisée par de jeunes chercheurs de l'école Normale supérieure autour de Christian Baudelot
intéressant de voir la façon dont les différentes catégories de salariés justifient le niveau de leur rémunération: juste engagé / critique désengagée / injustice

http://diffusion.ens.fr/index.php?res=conf&idconf=334

Du même chercheur avec Roger Establet, l'ouvrage Suicide, l'envers de notre monde
chroniqué ce matin, dans l'émission de France Culture, les matins, l'invité Daniel Cohen revenant sur l'inversion exceptionnelle des courbes des taux de suicide des jeunes et des vieux

Arrêt sur images, sur l'usage répandu sur les plateaux de télévision du terme vague de "précarité" et de son corollaire positif la "mobilité" car on n'ose plus employer le terme de "pauvre", ces termes un peu novlangue sont plus neutres, moins porteurs d'affrontementen face du pauvre, le richeen face de l'exploité, l'exploiteuren face du précaire, il n'y a pas de précarisateur, le précaire ne peut en vouloir à personne, à part à lui même, à son absence "d'employabilité" et de "mobilité choisie"en face du précaire, le bancal, le rigide, l'expropriateur, le grégaireprécaire: adj. qui est incertain, sans base assurée; qui peut être remis en cause à tout momentLQR, la propagande du quotidien

la pauvreté face à la richesse de la novlangue

idée intéressante dans l'émission Arrêt sur images, il y a 15j sur france 5
la notion neutre de précarité a remplacé la notion plus dangereuse, politique, de pauvreté.
le pauvre s'oppose au riche
l'exploité s'oppose à l'exploiteur
le précaire s'oppose à lui-même

le précaire, c'est celui qui ne peut voir, comprendre, maîtriser un avenir devenu imprévisible, il n'a prise sur l'instabilité qu'il subit

le mobile, le cadre précaire qui accepte et "gère" cette précarité positive, flexibilité

il faudrait opposer au précaire, le casseur, l'instable, l'instabilisateur, le bancal, le rigide, l'expropriateur, le grégaire

précaire: adj. qui est incertain, sans base assurée; qui peut être remis en cause à tout moment

Michel Foucault 2 la libération sexuelle

suite d'une précédente note sur la pornographie
un autre extrait de l'article des Inrockuptibles, par Eric Fassin, sociologue
Le philosophe dénonce "l'hypothèse répressive", selon laquelle on pourrait dégager, sous les pavés des contraintes normatives qu'impose la la société, la plage d'un désir libéré de toute règle.
Loin de poser la sexualité hors du pouvoir, et contre le pouvoir, il convient de penser la sexualité avec le pouvoir.
La sexualité n'est pas l'atoll paradisiaque d'une liberté utopique, à l'abri du pouvoir; c'est aussi le lieu du pouvoir.
Le pouvoir ne se réduit pas à ce qu'il empêche, comme une force négative. Bien au contraire, il faut l'appréhender positivement, à partir de ce qu'il fait advenir, de ce qu'il produit: les normes sexuelles donnent forme à la sexualité plutôt qu'elles ne la répriment.
La conséquence politique de cette approche du pouvoir est importante: il n'est plus question, à l'instar des libertaires, de s'affranchir des normes, mais de les interroger.
On ne se libère pas du pouvoir, mais on peut le soumettre à la question.
Loin d'entraîner une normalisation des moeurs, s'ouvre l'espace d'une invention de manières de vivre.

lundi, mars 20, 2006

Michel Foucault 1

quelques citations tirés d'un vieil article des Inrockuptibles sur le philosophe Michel Foucault,
pour Pierre Lascousmes, on assiste à "la fin d'un mouvement de lutte global contre l'exploitation économique et son remplacement par une multiplication de luttes concrètes, sur des foyers particuliers de pouvoir"

Foucault décrit "ces innombrables petits foyers peuvent être un petit chef, un gardien de HLM, un directeur de prison, un juge, un responsable syndical, un rédacteur en chef de journal. Et si désigner les foyers, les dénoncer publiquement, c'est une lutte... c'est parce que prendre la parole à ce sujet, forcer le réseau de l'information institutionnelle... c'est un premier retournement de pouvoir."

pour le journaliste: "Pratiquer et rendre possible "l'empowerment" et la démocratisation plutôt que la contestation frontale et la subversion. Parler pour son compte et ne pas parler pour les autres. Produire de l'information. On retrouve là les mots d'ordre de la démocratie participative, le recours à de formes de coordination en rupture avec les organisations "représentatives" et l'insistance mise sur la production de "contre-expertise" dans les mouvements sociaux contemporains"

Foucault affirme que "le travail d'un intellectuel n'est pas de modeler la volonté politique des autres; il est, par les analyses qu'il fait dans les domaines qui sont les siens, de réinterroger les évidences et les postulats, de secouer les habitudes, les manières de faire et de penser, de dissiper les familiarités admises, de reprendre la mesure des règles et des institutions"
il oppose les "intellectuels spécifiques" aux "intellectuels universels", "prophètes"

vendredi, mars 17, 2006

"La pornographie ou l'épuisement du désir"

critique du livre de Michela Marzano, entendue ce matin sur France Culture, avec la reprise d'une citation de George Steiner sur l'époque de la pornographie
"La destruction massive qu'elle a opéré de l'intimité, des mécanismes délicats par lesquels nous nous efforçons de devenir nous-même, attentifs à surprendre l'écho de ce qui nous appartient en propre"
"L'absolue licence et l'extrême interdit se rejoignent"

politiquement correct, respect des identités apparentes et les corps objets se mélangent
...

mardi, mars 14, 2006

La nuit je mens, je m'en lave les mains

Alain Bashung préfère se découvrir que de jouer de cynisme
"L'espoir peut venir de quelque chose d'inattendu, cette part d'imprévisible qu'on essaie souvent de gommer. Alors on peut se protéger derrière des parapluies plus ou moins grands. Mais on n'est pas là que pour se blinder"

strabisme du regard et de la mémoire contre cure de cinéma

"Le microscope sert à regarder l'infiniment petit, le télescope à regarder l'infiniment grand et le cinéma à regarder l'infiniment moyen" Jean-Luc Godard
extrait au passage d'un vieux numéro des Inrockuptibles qui mettait cette belle citation en exergue d'une critique du film chinois, A l'ouest des rails, documentaire sur la mort lente d'une cité ouvrière en Mandchourie.
Les mondes qui s'en vont, qui agonisent doucement dans leur coin sans lumière et sans bruit, c'était aussi l'objet du travail photographique de Raymond Depardon ou de Pierre Bourdieu sur les paysans, célibataires vieux garçon ou en famille. Une manière de dire au revoir.

lundi, mars 13, 2006

paroles paroles paroles

L'amour à la plage - Niagara

Ce soir j'irai danser le mambo
Au Royal Casino sous les lambris rococo
La pluie viendra me faire oublier
Tu me feras rêver comme dans les chansons d'été

C'est l'amour à la plage
Et mes yeux dans tes yeux
Baisers et coquillages
Entre toi et l'eau bleue

La mer quand vient le temps des vacances
C'est le temps de la danse entre tes bras toutes les nuits
Et si j'ai le cœur tout retourné
Là je t'embrasserai jusqu'à la fin de l'été

Et si j'ai le cœur tout retourné
Là je t'embrasserai jusqu'à la fin de l'été

samedi, mars 11, 2006

week-end de réflexion


toujours Magnum photo, ouvert même le dimanche
ne rien faire, s'y tenir, aucune activité physique, aucune décontraction, une véritable discipline personnelle
"No sport", dixit Winston Churchill sur les raisons de sa longévité, outre les soins conjugués du whisky et du cigare

mercredi, mars 08, 2006

bouderie et diktat de la légèreté

"Carlo Rizzi ruminait une rancoeur généralisée contre le reste du monde: la vraie rancoeur du cave" Le Parrain, Mario Puzo
Il ne sert à rien de bouder, il faut continuer l'échange ou changer de jeu mais toujours le jouer
voilà la rumination du jour, il faudrait une fable de La Fontaine pour parachever cette petite morale quotidienne.
Pour continuer la plongée dans la pègre, Truman Capote revient sur le devant de la scène post mortem mais encore bien frémissant, film tiré du livre, De sang froid, parutions et toujours Petit-déjeuner chez Tiffany (diamants sur canapé) avec Audrey Hepburn, la brindille.

lundi, mars 06, 2006

pensée juridique du soir, bonsoir

art 225 du Code Civil "Chacun des époux administre, oblige et aliène seul ses biens personnels"

un peu de couleur pour faire bonne mesure



une image pour illustrer l'esprit de ce blog, rencontre entre l'homme et la nature, le connu et le mystère, l'impalpable corne

en toute honnêteté et dans une tradition de respect des droits d'auteur, vous pouvez retrouver cette photo, je crois qu'elle est de Cartier Bresson, sur le site de l'agence Magnum, www.magnumphotos.com

départ en fanfare

départ ce midi, pour éviter les embouteillages matinaux, l'esprit plus clair, vif et lucide, bien débrouillé au café
maintenant il va falloir remplir tout ça
vaste chantier
ici on trouve de tout des bouquins, des disques, des choses bizarres, des promotions, c'est le souk intime.