dimanche, juillet 30, 2006

moderato cantabile









je profite de ce déluge du dimanche pour faire un ménage tardif dans les commentaires sous keziah jones, rythm is love.
je trouvais qu'il y avait de plus en plus de commentaires élogieux quoi qu'au style un peu automatique et lisse, politesse et usage de bloggers? en allant voir de plus près mes admirateurs, j'ai découvert dépité que je n'attire sur ce blog que des robots spammers pour le compte des casinos virtuels
la toile d'araignée à discussion n'attrape que des gros bourdons un peu collants

questions en suspens:
comment publier des podcast sur le blog? à partir de youtube?
comment faire participer des commentateurs plus intéressés et intéressants que les machines à sous des casinos?

voilà pour le point à mi parcours et pour ne faire trop de mise en abîme et rester dans le contenu
un petit lien sympa pour paufiner vos humeurs musicales ou lexicales

music me, visite guidée

jeux de mots

l'exposition Balenciaga, au musée de la mode, superbe dans le noir, des robes géométriques, ibériques, de plus en plus simples et belles ou inquiétantes avec les créations de Ghesquières,
la librairie du musée est aussi très bien fournie

expo balenciaga

et voici le genre de personnes qui font fuir les robots
" les lecteurs sont des voyageurs; ils circulent sur les terres d'autrui, nomades braconnant à travers les champs qu'ils n'ont pas écrits..." (Michel de Certeau), prêté par une belle future lectrice de ce journal qui choisit les mots migrateurs en marque page

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mercredi, juillet 26, 2006

pêle même

people 60





art of web
vu à partir de l'ouvrage sites de création, innover sur le web, de max bruinsma



sinon écoute de Paul Oakenfold, The silence 2000, la voix est magnifique
à partir de la radio personnalisable Yahoo

la version sans pub, pandora

mercredi, juillet 19, 2006

ça bande sur la bande annonce

top gun version gay et shining version comédie familiale




les aveugles

ce soir sur arte dans le générique du court-métrage Au Royaume des Aveugles, le poème dans le générique


Les Aveugles
Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux ! Pareils aux mannequins; vaguement ridicules; Terribles, singuliers comme somnambules; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux.
Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie, Comme s’ils regardaient au loin, restent levés, Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie.
Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité ! Pendant qu'autour de nous tu chantes, ris & beugles,
Éprise du plaisir jusqu'à l'atrocité, Vois, je me traîne aussi ! mais, plus qu’eux hébété, Je dis : Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles?

C. Baudelaire

lundi, juillet 17, 2006

perfect skin

manuel de nip tuck, pour corps mécaniques impatients

poids et mesure pour une prothèse juste au corps

tout le poids du monde sur les épaules, soigneusement réparti




extrait du livre de laird borelli qui recense les illustrateurs de mode, souvenir du stage à La Redoute, j'aurai bien aimé mélanger illustrations, graphisme web et créateurs de vêtement, avatars de jeux vidéos, IM blablabla, défilé virtuel, dans un joyeux souk, c'était l'époque boys don't cry
livre en consultation

bric à brac



farewelltophilosophy

vision colorée pour dissiper les images inquiétantes hier de la fin de l'exposition L.A à Beaubourg

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dimanche, juillet 16, 2006

de plus en plus loin dans l'underground

la télé est cassée, Lost s'emmêle les pinceaux, les nuées familiales sont passées par là
planté à paris sous le soleil exactement, en pleine chaleur, l'été meurtrier
fin prêt pour une surexposition culturelle, le bobo vire au radical coco, l'abondance d'images ne nuit pas, ou presque pas

itinéraire bis de nissim de camondo, en passant par le jeu de paume, avant los angeles à beaubourg

visite de l'hôtel particulier des Camondo, grande dynastie juive ottomane, des richesses ottomanes échouées à Paris pour dilapidation près du parc Monceau, l'héritier ne collectionne pas les timbres mais le grand mobilier pour reconstituer le petit Trianon en meublé, fantasme d'innocence, de tableau pastorale, un Marie-Antoinette et Louis XVI mélangé qui perd son fils adoré et rêve devant ses porcelaines sans sentir monter les guerres successives et le nazisme qui perdra sa famille, le tout dans un décor de rêve, Paris Match et Gala en papier glacé noir et blanc avec le drame final
visite virtuelle via les arts décoratifs


halte près de la place des Vosges, l'exposition "Poétique de la ville: Paris, signes et scénarios" pour voir la rétro Paris des cartes postales, pas endiablantes à part quelques vues surréalistes ou roman noir, il s'agit de "mettre en scène le signe", le commentaire frappe plus que les photos, comment l'imaginaire de le ville précède, succède au regard, finit par s'emmêler avec lui.

Un livre aperçu à la librairie du musée avec la jolie étudiante en art qui s'ennuyait ferme, la couverture est amusante et un peu triste, petites agonies urbaines aux éditions le bec en l'air

back dans les bacs

ou plus drôle, le grand livre rouge, Magritte et la photographie, qui traînait par là

ou encore une anthologie de la poésie d'isidore ducasse, qui s'ouvre par "faut il que je fasse des vers?", blasé isidore le chat malin

Lautréamont dans wikipedia

l'endroit en question plutôt pour les bouquins que pour les photos
le jeu de paume

puis fin d'après midi vers le dead end Far West, spéculation foncière pour retraités avant mécénat pas vraiment désintéressé pour nouveaux riches

critique de l'ouvrage de Mike Davis, Au delà de Blade Runner, après City of Quartz

critique du livre sur fluctuat.net



le tableau sent il le vernis, y a t'il quelque chose à sauver dans cette muséographie de week end, où avez vous ranger les avant garde d'en tout ça?
pour terminer sur deux coup d'oeil d'espoir
l'avant garde serait-ce le vieux patriarche stambouliote en arrière garde qui crée la banque, à la barbe longue et l'oeil malicieux, le sens des affaires et de leur fragilité, plutôt que de collectionner des richesses, de la nostalgie de salon et la recherche du temps perdu, il crée des écoles pour intégrer la communauté juive, se disperse on ne sait jamais, se fait oublier et aide à moderniser l'empire un peu trop tard
l'avant garde serait ce l'art du ghetto pas encore bling bling, récupéré par les producteurs ou les réhabiliteurs immobiliers pour bobos en mal d'exotisme, vecteur d'émancipation après les émeutes de Watts

L'art ne fait pas le bonheur mais il y contribue

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jeudi, juillet 06, 2006

géographies électives
















un site génialissime liveplasma, une cartographie animée de goûts musicaux pour tous les goûts

on rentre un titre, un groupe, un réalisateur et on peut déambuler dans des constellations de liens "vous aimerez aussi" à partir du choix originel

essai à partir d'Abba et de François Ozon

Live Plasma

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académisme

une journée de permission loin des écrans, de quoi souffler les lendemains de match et de succès académiques
du gros son, R&B, ghettoblaster sauce bollywood, kitsch et bling bling, à tous les degrés
http://www.youtube.com/watch?v=0zPyS9n3cxs

pretty woman born again assimilation program
http://www.youtube.com/watch?v=istezrLPhWg

plus traditionnel
http://www.youtube.com/watch?v=wP12RVZgeKE

plein les yeux
http://www.rencontres-arles.com

lundi, juillet 03, 2006

publicité + science exacte = boeingwood

les débuts de la publicité sur ton mobile
le professeur foldingue est sur le coup version hindi
l'essai est gratuit, les informations sont uniquement utilisées le temps de la démo et c'est assez drôle

accès exclusif à la soufflerie

fiche de lecture

Je suis en train de lire Le Complot contre L'Amérique, le dernier livre de Philip Roth.
Les peurs d'un enfant de 7 ans, philatéliste passionné, qui grandit dans une famille juive américaine. Le président Lindbergh a évincé FDR, l'isolationnisme et l'antisémitisme vont venir bouleverser le fragile équilibre familial.
La montée de la méfiance et des peurs, la perception de soi comme soudainement étranger, la communauté comme cercle rassurant et étouffant, tout ça est parfaitement décrit en filigrane et Roth abandonne un peu la loupe autobiographique pour une vraie histoire, une fiction à l'ancienne, sensible, drôle et inquiétante, dans la veine de Pastorale américaine.

une critique plus salée sur fluctua.net

dans les rayonnages

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samedi, juillet 01, 2006

alice au pays des merveilles

pour une fan de longue date, version karaoké... le début est difficile

la version marie-antoinette

sérénade en noir et blanc dans l'hacienda

le meilleur pour la fin...

carmen flamenco pop et le sergent garcia

l'avant garde éclairée des "bomba latina"

les aventures du baron de Münchausen

le blog est en train de devenir une annexe gare de triage de youtube, il faut retrouver l'inspiration? le syndrôme de la feuille blanche

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nono robot

la version télévisuelle mondovision "et maintenant la couleur" de 1984 et des Robots

les dédoublements de visage préfigurent Nip/Tuck

jellabah division

the clash

rock the casbah

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mexique division

joy division - atmosphere